"La commission ne croit pas que la grande majorité des consommateurs qui envoient chaque jour 300.000 exemples de spam à la base de données de spams de la FTC soient à même de constituer une bonne source pour ce type d'information", peut-on lire dans le rapport de la FTC au Congrès américain.
Le Parlement des Etats-Unis avait demandé à la FTC d'établir si le gouvernement devait encourager ou non les "cyber-chasseurs de primes" pour aider à traquer les spammeurs qui violent la loi en envoyant abusivement des messages.
Des députés avaient suggéré cette solution pour inciter les citoyens à aider les enquêteurs gouvernementaux à repérer les spammeurs qui se cachent souvent sous une série de fausses identités en ligne.
La FTC n'a pas jugé si cette solution constituait ou non une bonne idée, mais a souligné les conditions nécessaires pour sa viabilité.
Pour encourager les dénonciations, les indicateurs doivent se voir accorder l'immunité et la récompense même si aucune amende n'est collectée des suspects, a-t-elle indiqué.
Le sénateur démocrate du New Jersey, Jon Corzine, a affirmé que ce rapport servirait de base à un programme de délation rémunérée.
"Il n'existe pas de recette miracle contre le spam. Mais nous avons enregistré si peu de progrès à ce jour que nous ne pouvons nous permettre de ne pas essayer toute approche raisonnable", a-t-il déclaré dans un communiqué.
© Reuters
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