Le ministre, accompagné du PDG de France Télécom Thierry Breton auquel il a confié son "grand chantier" sur la cybercriminalité, s'était auparavant rendu à l'Office central spécialisé de la direction centrale de la police judiciaire à Paris. Les effectifs de cet office seront doublés dans le même délai, a également annoncé M. de Villepin.
En attendant, il a décidé "la création d'un réseau d'experts police-gendarmerie pour mieux partager les compétences" en faveur d'une veille technologique, de la recherche et du développement des outils informatiques pour lutter contre la cybercriminalité.
Pour "détecter plus efficacement et plus rapidement les sites (internet) véhiculant des contenus inacceptables", le ministre de l'Intérieur a décidé de répartir la "veille" de la toile entre police et gendarmerie nationales.
La police s'attachera aux "faits de racisme, d'antisémitisme, de haine raciale, de terrorisme et de piratage informatique" tandis que la gendarmerie se consacrera à "la veille des contenus pédopornographiques."
© AFP (07 Septembre 2004)
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