Le site Internet du quotidien "Libération", paralysé par un DoS


 

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Les internautes qui veulent surfer sur le site Internet du quotidien Libération tombent depuis mardi soir sur une page blanche. La technique n'est pas en cause: le journal subit tout simplement subi une attaque en règle de la part de pirates.

C'est le quotidien lui même qui révèle l'info, une transparence plutôt rare dans un secteur où ce type d'événement est passé sous silence. La première attaque a eu lieu peu après 17h et a rendu le site inaccessible jusqu'à minuit. Les pirates n'ont évidemment pas été identifiés mais le mode opératoire est classique: le site a été bombardé de requêtes (deni de service) crashant assez rapidement les serveurs.

 


Une première réparation a lieu dans la nuit. "Notre hébergeur a changé les machines et les firewalls", nous explique Johan Hufnagel, responsable éditorial de Liberation.fr. "Tout a bien fonctionné jusqu'à mercredi 13h".

En effet, à ce moment le site fait face à une nouvelle attaque par déni de service (DoS). Un coup très dur pour le quotidien qui se demande bien d'où proviennent ces attaques. "On a reçu pas mal de revendications, la plupart fantaisistes", explique le responsable. La motivation des pirates est en effet inconnue.

Il y a quelques années, la newsletter du Figaro.fr avait ainsi été détournée par un pirate qui y avait rajouté le mot "enfoiré". Le quotidien conservateur avait du alors subir une vague de protestation de la part de ses lecteurs...

A l'heure actuelle, Liberation.fr tente de revenir le plus rapidement en ligne et envisage sérieusement à porter plainte.


Communiqué Liberation.fr : "
Le drapeau noir a flotté sur Liberation.fr. Ou plutôt une page blanche. Mardi soir peu après 17 heures, le site du journal a été la cible d'une attaque (réussie) de la part de pirates, pour l'instant non identifiés. Pas plus que la motivation de cet acte qui a paralysé Liberation.fr jusqu'à minuit environ, saturé de requêtes («denial of service»). Liberation.fr vous prie de bien vouloir l'excuser pour cette coupure indépendante de sa volonté."

Par Max Verbatim (Le 30 Juin 2004 / Silicon)    
 

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