le protocole de sécurisation WEP (par ailleurs très décrié), on prend conscience de la tâche à accomplir...
L'opération aura lieu du 12 au 19 juin. Les pays concernés sont essentiellement anglophones (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie...).
Les participants seront équipés d'un simple ordinateur portable compatible Wi-Fi, d'un logiciel permettant de scanner les réseaux Wi-Fi (de type NetStumbler) et, bien entendu, d'une voiture. Ils bénéficieront du soutien d'un des partenaires de choix de l'opération : WiGLE (Wireless Geographic Logging Engine).
"Wardriving is not crime" - Cette base de données référence plus d'un million de réseaux sans fil à travers le monde et permet de créer des cartes en temps réel. Pour coordonner le tout, des forums par zones géographiques - ainsi qu'une liste de discussion - seront créés.
Le premier WorldWide WarDrive a eu lieu à la fin de l'été 2002. Outre les Etats-Unis, il incluait certains pays d'Europe dont la France (voir la carte des points d'accès de la région parisienne). Le deuxième eut lieu fin octobre de la même année (près de 25 000 points référencés) et le troisième fin juin 2003 (plus de 88 000 points référencés).
Selon les organisateurs de cet "événement", le wardriving n'est pas un acte répréhensible ("Wardriving is not crime"). Une charte interdit d'ailleurs très clairement aux participants de se connecter aux réseaux qu'ils découvrent et d'utiliser à des fins personnelles les données collectées.
Mais ce n'est parfois pas l'avis des autorités de certains pays qui considèrent cette activité comme une intrusion au sein d'un espace privé. Des condamnations sévères ont récemment été prononcées aux Etats-Unis et au Canada pour cette activité.
Par Fabrice DEBLOCK (JDN Solutions)
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