Las, l’augmentation des ventes en valeur serait nettement moins spectaculaire, puisqu’il est chaque jour de plus en plus difficile de faire comprendre à la clientèle pourquoi une œuvre enregistrée sur DVD est considérablement plus chère que son strict équivalent sur cassette VHS. Ergo, l’on est bien contraint de baisser peu à peu les prix des médias en question.
Le piratage est un vol caractérisé, ce point n’appelle aucune discussion. Mais les tentatives de mainmise des industriels de l’édition, les atteintes au droit de la copie privée, les « impôts » anti piratage associés aux supports, les poursuites ubuesques de particuliers, les tentatives de mainmise sur les grands canaux publics de communication, les attitudes interventionnistes dans l’élaboration des LEN de tous calibres etc sont autant d’actes qui, aux yeux des associations de défense du consommateur, pourraient bien trouver des qualificatifs peu glorieux tiré du Code Pénal. L’actuelle frénésie d’encadrement législatif, d’encouragement au flicage, de « suspicion par défaut » de tout acheteur ne peut durer plus longtemps. En durcissant plus encore leurs positions, les lobbys des marchands d’œuvres audio-vidéo ne font qu’encourager, par réaction, le phénomène du piratage
Par Marc Olanié (Réseaux & Télécoms)
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