Etude - Les virus frappent durement les sociétés françaises et italiennes

 

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Les virus internet affectent durement les petites entreprises européennes, obligeant quelque 22% d'entre elles à fermer provisoirement leurs activités pour y pallier, révèle une étude publiée lundi.

En France et en Italie, pays les plus touchés, respectivement 50% et 30% des petites sociétés ont été paralysées par des attaques, affirme McAfee Security, un département de l'éditeur de logiciel Network Associates. Pour Network Associates, les petites entreprises sont celles employant moins de 20 personnes. L'Europe occidentale en compte environ 14 millions, précise McAfee.

 

L'impact économique et la fréquence des attaques pénalisent les sociétés, poursuit-elle. Le coût d'une attaque revient à 5.000 euros en termes de perte de production et de nettoyage, et le coût annuel global des cybercrimes pour le secteur européen des petites entreprises se chiffre à 22 milliards d'euros, estime Network Associates. "Et cela va empirer. Cette année, nous avons répertorié plus d'alertes aux virus au premier trimestre que sur l'ensemble de l'année 2003, assure Jack Clark, consultant chez McAfee.

Ces résultats sont proches des conclusions auxquelles parvenaient l'étude récente de la National Hi-Tech Crime qui estimait à plusieurs centaines de millions, voire de milliards de livres, le coût des cybercrimes pour les sociétés britanniques.

DU CHANTAGE AU SPAM - Ailleurs, le secteur financier a été particulièrement frappé par les virus informatiques. Le "phishing" (escroquerie par e-mail), un délit relativement nouveau, a fait son apparition: les fraudeurs envoient des courriels douteux ou créent des faux sites web espérant que les internautes y livrent leurs mots de passe et autres coordonnées bancaires.

Les sites de paris en ligne ont également été victimes d'une vague d'attaques de déni distribué de service. Après avoir mis les sites hors service, le pirate exige de l'argent pour stopper les attaques.

La police impute ces deux types de délits à des gangs organisés. Les autorités estiment que ces groupes ont perfectionné leurs techniques. Au fil des années, les virus, qui étaient de simples e-mails nuisibles, sont devenus des programmes capables de prendre le contrôle d'un ordinateur. Conséquence, des PC banals se sont transformés en machines à spams. Si le réseau d'une entreprise est touché, le programme fallacieux peut chercher mots de passe et documents officiels, affirment certains experts.

McAfee assure que 20% des petites sociétés espagnoles interrogées déclarent que des dossiers ont été irrémédiablement perdus ou endommagés à la suite de défaillances de la sécurité informatique. Face au danger, la plupart des petites entreprises européennes ne mettent pas à jour leurs logiciels anti-virus. Les sociétés britanniques sont celles qui s'y attèlent le plus, 39% d'entre elles s'attachant à renforcer la sécurité de leurs réseaux.

"Globalement, le secteur souffre d'un manque de conscience. La majorité des entreprises ignorent que les virus peuvent espionner leurs réseaux et changer les numéros de connexion", affirme Clark. McAfee a interrogé 500 petites entreprises dans six pays: la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Espagne et l'Italie.

Source : Reuters © (Par Bernhard Warner)   
      

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